Apprentissage technique.Spéléo et Canyon.

Descendre dans des puits ou au fond des gouffres :

le spéléologue est suspendu à la corde reliée à son baudrier (cuissard ou harnais) par l'intermédiare d'un descendeur de type "spéléo. Ces cordes sont des cordes dites "semi-statiques" qui ne s'allongent que de 2,5 à 3 % sur une chute pour amortir la force choc.

Le spéléologue freine sa descente en retenant le brin de corde inférieur, à droite sur la photo.

Remonter sur les cordes, car il faut bien en sortir un jour ou l'autre de ces cavités que nous visitons.

Cette fois ci, le spéléologue est relié (via son baudrier) à deux appareils, la "poignée" ici en bleu et le "Croll" ou "bloqueur de poitrine" ici en jaune.

Avec un peu d'expérience et une bonne forme physique, d'un mouvement alternatif de l'un puis de l'autre des 2 bloqueurs, le spéléologue remonte les puits le long des cordes. Mettons que la remontée d'un P 50 (puits de 50 mètres) prend de 10 à 15 minutes. Sachant que les copains attendent en bas que la corde soit libre pour remonter à leur tour, ça peut durer des heures dans le froid et l'humidité.

Pour descendre en canyon :

En fait, en canyon on ne fait que descendre théoriquement. Ici, vous avez le classique descendeur en huit (avec un brin simple sur ce dessin) pour la descente en rappel des cascades et des falaises. Selon la longueur du rappel et la dextérité du pratiquant, on peut descendre sur un brin, deux brins ou avec un frein supplémentaire.

Ici, la confection d'un noeud de longe.

Ce noeud permet de relier les mousquetons au baudrier.

Bonus : le noeud "demi-cabestan" ou noeud "italien" selon la culture des utilisateurs.

Ce noeud permet de descendre le long d'une corde sans autre matériel qu'une corde et un mouqueton relié au baudrier. Ce noeud dit d'auto-secours permet de se sortir d'une situation aérienne exposée sans autre matos.

En bas de la photo, le mousqueton relié au baudrier du grimpeur.

à gauche, la corde tendue et attachée tout en haut sur un point d'amarrage sûr.

à droite, le brin mou que retient simplement le grimpeur qui souhaite descendre. Le brin mou plus ou moins tenu permet de freiner sa descente.